En Chine, 7000 ours à collier sont torturés dans des fermes pour prélever leur bile. Capturés dans la nature, comprimés dans des cages, mutilés, ils disparaissent inéluctablement…
Ces fermes à ours ont été mises en place par le gouvernement chinois depuis 20 ans, pour commercialiser leur bile, utilisée dans des remèdes, du vin, des shampooings, des aphrodisiaques…Il existe pourtant de nombreux produits de substitution.
Malgré la convention de Washington censée les protéger, les oursons sont arrachés à leur mère dans la nature. A l’âge de trois ans, ils subissent une opération cruelle ; les fermiers enfoncent un cathéter dans leur vésicule biliaire pour drainer la bile. Ce tube y restera en permanence. Quatre oursons sur cinq meurent pendant ou après l’opération.
Puis, ils sont enfermés à vie dans des cages où ils ne peuvent ni bouger, ni se coucher. Leur seule liberté de mouvement se résume à se cogner la tête contre les barreaux et de se ronger les pattes jusqu’au sang. Et les ours hurlent en se tenant l’estomac, après l’extraction de la bile, effectuée deux fois par jour.
Les ours qui ne sécrètent plus de bile, sont jetés dans un coin. On les laisse mourir de faim et de soif. Ils ont alors moins de 15 ans. Dans la nature, ils auraient vécu jusqu’à 30 ans.
Les promoteurs de cette industrie affirment que leurs élevages préservent les ours sauvages. Mais la mortalité y est telle que les trafiquants capturent de plus en plus d’ours en Chine, en Russie et au Canada. La chine a signé la convention de Washington protégeant les espèces en danger, portant le trafic des produits de la bile d’ours se développe hors de Chine et le gouvernement chinois voudrait légaliser ce commerce pour le développer.