La mondialisation
La mondialisation est un phénomène qui concerne tous le monde. Elle touche beaucoup de domaines: environnement, pouvoir, pollution, alimentation... La mondialisation veut faire de nous des moutons, des objets, pour enrichir les riches. La mondialisation voudrait que nous soyons tous pareils, que nous mangions tous pareils, et surtout que nous ayons tous le même esprit pour pouvoir nous contrôler.
Le monde est en crise...
Avec la mondialisation, les urgences environnementales se sont multipliées: changement climatique, menace de la biodiversité, pollution de l'air, des eaux et des sols, épuisement des ressources naturelles...
En matière d'environnement tous les indicateurs sont au rouge : changement climatique, érosion de la biodiversité, pollution de l'air, des eaux et des sols, épuisement des ressources naturelles. L'environnement planétaire est aussi menacé par des risques croissants générés par les développements technologiques de ces dernières années : accumulation de déchets nucléaires et pollutions génétiques irréversibles.
En plus de cette dégradation croissante des conditions de vie sur la planète, force est de constater que les inégalités sont également croissantes entre pays riches et pays pauvres, et même dans les sociétés les plus opulentes les écarts se creusent entre les plus nantis et les plus démunis.
Ce double constat ( dégradation de l'environnement et augmentation des inégalités ) n'est que la triste conséquence des modèles de développement mis en oeuvre dans les pays occidentaux depuis plusieurs décennies. Des modèles qui ne sont ni durables ni équitables. Il est bon de rappeler que tous les habitants de la planète ne consomment pas avec la même intensité. Un citoyen américain émet 20 fois plus de gaz à effet de serre qu'un ressortissant indien. Un européen consomme 8 à 10 fois plus d'eau qu'un ghanéen. L'impact de cette surconsommation des pays les plus riches est encore aggravé par la marchandisation croissante des ressources et la dérégulation des marchés. Pourtant nos gouvernements continuent à vouloir nous faire croire que la libéralisation des échanges servira l'ensemble des habitants de la planète. Quatre décennies de libéralisation forcenée ont au contraire fait la preuve d'un impact dramatique sur l'environnement et les sociétés les plus démunies.
Ces inégalités et cette dégradation des conditions environnementales se traduisent inévitablement par des tensions accrues à l'échelle internationale. Les pays qui refusent de remettre en cause leur modèle de développement insoutenable sont, par leur propre entêtement contraints d'assurer par la force le contrôle des ressources qui leur sont prétendument indispensables. L'intervention militaire américaine en Irak est une illustration caricaturale de cette tentation unilatéraliste.