Planète-déchet

 
 

Les animaux racontent....                  

 

Prologue

Dans la pièce qui suit, la souffrance que les hommes infligent aux animaux est montrée sous la forme d’un procès où les animaux prennent la parole pour révéler l’horreur dont ils sont les victimes innocentes et silencieuses.

 

“Je suis allongé dans ma propre saleté sans presque pouvoir bouger. Mes articulations sont enflammées, mes pieds sont en sang. En Allemagne, près de 4 millions de petits veaux subissent le même sort que moi chaque année et combien de millions d’autres en France et dans le monde entier. Nos mamans, que vous les hommes, appelez « vaches à lait », sont fécondées artificiellement une fois par an, pour qu’elles fournissent du lait sans interruption. Ce n’est pas nous, les petits veaux, qui recevons ce lait, mais ce sont les hommes qui se l’approprient. C’est pourquoi on nous sépare de notre mère peu de temps après notre naissance. Puis nous sommes enfermés dans des stalles en bois dans lesquels nous ne pouvons presque pas bouger. Jusqu’à notre assassinat, que vous nommez pudiquement « abattage », nous ne disposons pour vivre que d’une surface d’1 m2. Ceux qui nous engraissent maximisent ainsi leur profit. Pour remplacer le lait maternel nous recevons un liquide blanc et gras, fait de poudre de lait maigre, de suif, de graisse de baleine et de beaucoup de sel. En raison de cette grande quantité de sel, nous éprouvons constamment une horrible sensation de soif, et comme on ne nous donne pas d’eau, nous continuons à ingurgiter ce liquide trop salé. Ainsi, nous engraissons rapidement et atteignons à grande vitesse le poids voulu pour notre abattage. Tout au long de notre vie, qui est fort courte et remplie de solitude, nous ne voyons pas un seul pré verdoyant. Le soleil, nous ne l’apercevons pour la première fois que le jour où nous prenons le chemin de l’abattoir…

 

 Après avoir été élevés en unité de production industrielle, des dizaines de millions de porcs sont abattus chaque année. Nous, les truies, nous sommes fécondées artificiellement dans une cage d’isolement. Pendant nos quinze semaines de grossesse, nous végétons à l’étroit dans la pénombre. Pendant et après l’accouchement nous sommes sanglées dans des cages spéciales. Impossible de s’y déplacer, nous pouvons seulement nous lever et nous rallonger. Dans ces conditions, il nous est impossible de nous occuper de nos enfants.
Au premier jour de leur vie, on coupe à la pince les dents de nos pourceaux. Trois jours plus tard on leur coupe la queue. A trois semaines, les pourceaux mâles sont castrés, la plupart du temps sans anesthésie. Après 4 ou 5 semaines, on nous enlève nos enfants. Cela vous indiffère, vous les hommes ! Pour vous nous ne sommes rien d’autre qu’une boule de viande qui grandit toujours trop lentement.
Nos enfants sont élevés en groupe de 80 à 200 dans une obscurité presque complète. Le sol de leur prison, sans paille ni litière, est composé de grilles très ajourées, ce qui leur enlève toute stabilité et produit chez beaucoup d’entre eux des lésions au niveau des articulations. Les jambes de certains de nos congénères se putréfient littéralement, bien qu’ils soient encore vivants. La puanteur des émanations d’ammoniaque est horrible : c’est pourquoi ceux qui nous élèvent ne peuvent passer plus de quelques minutes par jour dans notre étable. Chez certains d’entre eux, cela déclenche des problèmes respiratoires, des bronchites, de l’asthme ou une inflammation des sinus. Cependant, nous, les animaux, nous devons supporter cette puanteur horrible 24 heures sur 24, tout au long de notre vie de misère… Et cela, bien que nous, les porcs, soyons par nature des animaux très propres. Quelle odeur émanerait de vous si vous étiez, comme nous, entassés dans une cellule étroite avec 80 de vos congénères, obligés de vivre au milieu de vos propres excréments ?

 

 Moi, qui suis une poule, je suis aussi tout particulièrement victime de l’élevage industriel. Regardez à quoi je ressemble ! Des dizaines de millions de poules pondeuses végètent avec moi le temps de leur courte vie dans des hangars sans fenêtres, enfermées dans des cages empilées les unes sur les autres, sur parfois 8 étages. 22 poules se partagent un mètre carré. La puanteur y est insoutenable.Afin d’améliorer nos rendements à la ponte, on nous oblige à supporter de la lumière artificielle 20 heures par jour. Le sol de nos cages est grillagé, c’est pourquoi nous sommes souvent estropiés. Poussées par le désespoir, beaucoup de poules s’arrachent mutuellement leurs plumes. Pour empêcher cela, les hommes préfèrent nous couper le bec. Après avoir passé 14 à 18 mois en camps de concentration pour gallinacés, nous ne sommes plus capables de produire des œufs en nombre suffisant. Dès lors, devenues « non rentables », comme vous dîtes, notre destin s’arrête brusquement et se termine au fond d’une marmite. En tout cas, c’est ce qui arrive à celles d’entre nous qui parviennent à survivre à leurs abominables conditions d’existence, puisque 1/5 d’entre nous décèdent avant. En effet, beaucoup meurent de stress, de maladies infectieuses ou de maladies des os. Voilà les souffrances qu’il nous faut endurer parce que plus de 90% des humains se nourrissent d’animaux.

 

 Nous, les moutons, vous nous transportez des milliers de kilomètres durant, à travers toute l’Europe, de Pologne jusqu’en France, de Hambourg jusqu’à Gènes. Là, à l’aide de grues, on nous embarque sur des bateaux pour l’Afrique ou le Moyen-Orient. Nous restons entassés les uns contre les autres, des journées entières, sans eau, sans nourriture, dans une chaleur torride ou un froid glacial, certains d’entre nous ont les os brisés, d’autres des blessures ouvertes.

Beaucoup d’entre nous, les poules, ne survivent pas à leur transport. Nous mourons de soif, d’étouffement, de blessures graves, de panique et de stress. Sur le chemin vers l’abattoir, certains d’entre nous sont si faibles qu’ils ne sont plus capables de mettre un pied devant l’autre. Pour les faire avancer malgré tout, on leur place des crochets en fer dans la bouche, les yeux ou l’anus. Pourquoi n’avons-nous pas le droit de vivre en liberté, dans la nature et à l’air libre, et de quitter la terre de mort naturelle ?
Dans de nombreux pays, la législation stipule qu’il est interdit de faire souffrir un animal ou de lui causer des dommages sans raison valable et sensée. Pourtant vous ne vous contentez pas de nous infliger des souffrances et de nous martyriser, vous nous enlevez carrément la vie ! Pour quelles raisons valables et sensées commettez-vous de tels actes ? Vous trouvez que la chair de notre corps a bon goût et vous êtes fiers de servir à vos invités nos jambes, nos bras et nos muscles morts. C’est cela que vous appelez une raison valable et sensée ?

 

Vos abattoirs signifient notre mort. On y massacre à huis clos, presque de façon clandestine pour que personne ne voit ni n’entende. Ainsi, chaque année, ce sont plusieurs millions de bœufs, plusieurs dizaines de millions de porcs, d’oies et de chevaux et plusieurs centaines de millions de poules, que vous assassinez.

Pour tranquilliser votre conscience, vous dites que nous mourons rapidement et sans douleur. Vous préférez fermer les yeux devant notre détresse. Pourtant, il est courant que nous soyons encore conscients lorsqu’on nous éventre, qu’on nous égorge ou qu’on nous scie les pattes. Bien que vous aimeriez croire le contraire, vos méthodes d’anesthésie sont souvent défaillantes.

 

Impossible de retenir nos cris d’effroi lorsqu’on nous pend par les pieds à un crochet, la tête en bas. Nous gigotons, remplis de peur devant la mort, soumis à des douleurs infernales. Ceux d’entre nous qui attendent leur tour voient leurs frères et sœurs agoniser sous la torture et savent qu’ils vont subir le même sort. Mais vous ne connaissez pas la pitié. Derrière les mots « raisons valables et sensées », c’est le plaisir du palais et la conscience de l’estomac qui se dissimulent bien hypocritement.

« Tu ne tueras pas », est un des Commandements que Dieu a donnés aux hommes. Ce commandement, vous l’avez falsifié et transformé de la façon suivante : « Tu n’assassineras pas ». Mais comment appelez- vous ce qui se passe dans vos abattoirs, qui ne sont pour nous rien d’autre que des camps d’extermination ? Est-ce tuer ou seulement assassiner ? En vérité, pour nous, les animaux, ces subtilités linguistiques ne changent rien : que nous soyons tués ou assassinés, la mort reste la mort.

 

Vous aimez certains animaux, les chats par exemple. Vous vous occupez de nous, nous faisons partie de votre famille… Mais ceux qui n’ont pas cette chance finissent à la casserole.

Nous les poules, c’est par dizaines de milliers que vous nous tuez chaque jour. Vous êtes devenus de véritables professionnels du meurtre à la chaîne.

 

Nous sommes des poussins tout juste sortis de leur coquille. Mais pour notre plus grand malheur, nous sommes de sexe masculin. Cela signifie qu’à vos yeux nous sommes inutiles puisque incapables de pondre des œufs, c’est pourquoi nous allons être jetés vivants dans un hachoir à viande ou asphyxiés au gaz. Chaque année, c’est le sort de dizaine de millions d’entre nous. Mais celui qu’on n’extermine pas ainsi a-t-il un meilleur sort. Jugez-en : on l’engraisse 5 semaines avant de le décapiter et de se repaître de son corps. Quel est le destin qui vous serait le plus agréable ?

Quant à nous, nous ne pouvons échapper à ce monstre qui s’appelle « l’homme ».

 

Voulez-vous savoir comment nous allons quand on nous pend vivant par les pieds ? Faites une expérience qui donnera un peu de piment à votre vie : Pendez-vous par les pieds à une poutre du grenier. Avant de perdre connaissance vous aurez tout le loisir de ressentir ce que vous nous faites endurer.

Pourquoi ? Pourquoi tout cela ? Quand les hommes comprendront-ils que nous aussi nous ressentons et que, pour cette raison, nous sommes sensibles à la souffrance ? Nous éprouvons ce que vous nous faîtes subir. Tout comme vous, nous ressentons la douleur.

 

Nous les cochons, nous aimerons comprendre pourquoi vous nous ôtez la vie ? N’avez-vous pas assez à manger ? La nourriture que la nature vous offre ne vous suffit-elle pas ? Faut-il vraiment que vous vous emplissiez le ventre de nos cadavres. Pourquoi le faîtes- vous ? N’avez-vous pas de sentiments ni de conscience ?

Vous croyez nous anesthésier à coup d’électrochocs. La douleur que nous éprouvons parcours toute notre tête et notre corps, comme un éclair. Pourquoi faîtes-vous cela ?
Pensez-vous que nous ne ressentons plus rien quand, après l’électrochoc, vous nous jetez dans de l’eau bouillante pour mieux nous enlever les poils de la peau. En vérité, votre anesthésie n’agit pas très longtemps, et c’est vivant que la plupart d’entre nous sont précipités dans l’eau bouillante dont nos poumons se remplissent immédiatement. C’est une mort horrible.

 

Massacre à la chaîne, l’extermination finale

De leur naissance à leur exécution, leur vie n’est que souffrances, peurs, et stress.

 

Que nous avons-vous fait pour devoir endurer ce sort ? Pourtant, nous aimerions vivre en paix avec vous sur cette planète, en amis, ou en frères et sœurs, comme dans une grande famille.

Certaines personnes préfèrent se nourrir de viande bio. Elles ont ainsi meilleure conscience, car nous avons une vie meilleure. Oui, c’est vrai, nous sommes mieux traités et parfois même caressés. Cependant, nous finissons quand même sous le couteau du boucher. Bio ou pas, la mort reste la mort !

 

Le boucher bio réfléchit de la sorte : « Puisque l’animal doit mourir, qu’au moins sa vie soit douce. » Mais pourquoi pense-t-il « Puisque l’animal doit mourir… » S’il n’existait pas de boucher, faudrait-il que nous mourrions ?

Vous les hommes, vous manquez cruellement de caractère. Pour que leurs animaux « ressentent leur proximité jusqu’au dernier moment », comme ils disent, certains fermiers bio nous accompagnent personnellement chez le boucher. Ils font comme s’ils étaient nos amis, puis ils nous trahissent, et nous, vaches bio, porcs bio, poules bio, nous sommes assassinés comme tous les autres animaux de boucherie : une injection, les pinces à électrochoc, la tête tranchée, la mort. Une exécution reste toujours une exécution et la mort reste toujours la mort.

 

Les chasseurs abattent chaque année des milliers de mes frères et sœurs sangliers

Et n’allez surtout pas croire que leur agonie soit rapide. Beaucoup d’entre eux sont seulement blessés. Les balles à expansion utilisées par les chasseurs arrachent la chair de l’animal mais bien souvent celui-ci parvient pourtant à s’enfuir. Alors commence ce que les chasseurs appellent avec excitation « La chasse à la trace ».

 

Suivre les traces d’un animal blessé est, selon les chasseurs, quelque chose d’absolument exaltant. Cela peut durer des heures ou même des jours. Beaucoup de mes amis et des membres de ma famille achèvent ainsi leur vie dans d’atroces souffrances, avant que le chasseur ne leur assènent le coup de grâce.

En raison du nombre considérable de postes d’observation placés en lisière des forêts, tels des miradors au quatre coins d’un camp d’internement, nous, sangliers, n’avons quasiment aucune chance de passer entre les mailles du filet tendu par nos assassins. D’ailleurs, pour mieux endormir notre vigilance, les héroïques chasseurs disposent du maïs ou d’autres appâts que nous aimons, au pied de ces « postes de tir ». C’est le dernier repas du condamné à mort que nous prenons là, car, si on nous attire de la sorte à l’aide cette nourriture, c’est pour mieux nous abattre, confortablement et lâchement installé en haut d’un mirador.

 

Ainsi, ce sont 5 millions d’animaux qui sont abattus chaque année en Allemagne. Pourquoi les laissez-vous faire ? Qui peut dire qu’il ignore ce qui se passe dans les forêts ?

Notre espace de vie naturel à nous les daims et les biches, ce sont les prés, les champs et la lisière des forêts. Pourtant, la peur de rencontrer des chasseurs nous oblige à nous retrancher au plus profond des bois. Nous n’y trouvons pas la nourriture dont nous aurions besoin, les herbes, les plantes et baies auxquels nous sommes habitués.

 

Et lorsque, pour ne pas mourir de faim, nous commençons à grignoter l’écorce des arbres, un coup de carabine a vite fait de nous surprendre.

Nous, daims chevreuils et biches, nous sommes des herbivores. Pourtant, beaucoup de chasseurs n’hésitent pas à nous nourrir à l’aide de fourrages concentrés contenant des farines animales, nous exposant ainsi au danger de l’EBS.

 

Nous aussi on nous appâte avec de la nourriture pour mieux nous atteindre du haut des miradors. Mais nous, nous voulons vivre !

Plus de 60% des chevreuils touchés ne meurent pas sur le coup. Bon nombre de mes amis se traînent des heures voire des jours durant à travers la forêt, les viscères hors du ventre. Les faons assistent impuissants à l’agonie de leur mère et restent seuls, à la merci de la faim et des autres dangers.

 

Pourquoi ne faites-vous rien contre cela ? Pourquoi laissez-vous agir une minorité violente et brutale de chasseurs ?

J’ai tout juste trois semaines. Ma maman vient d’être abattue par un chasseur. Elle est morte sous mes yeux. Mes deux frères et sœurs et moi, nous sommes seuls désormais. Nous avons faim et soif, mais sans le lait de notre maman et sans sa protection, nous sommes voués à une mort certaine.

 

Les chasseurs abattent des centaines de milliers de lapins par an, et c’est ainsi que nous figurons désormais sur la liste des animaux en voie de disparition.

La battue est l’une des formes de chasse parmi les plus prisées. Un grand nombre de chasseurs forment un large cercle, qu’ils referment petit à petit en avançant vers le centre. En essayant de nous enfuir sous l’effet de la peur, nous devenons des cibles inratables qu’il est facile d’abattre à coup de plomb. Et bien que nous soyons très rapides, nous n’avons aucune chance d’en sortir vivants.

 

Lorsque nous sommes touchés par une décharge du fusil, nous crions comme de petits enfants et nous nous tordons de douleur. Certains d’entre nous font même plusieurs sauts en l’air avant de retomber morts, ce qui réjouit particulièrement les chasseurs et provoque l’hilarité générale.

Plus un chasseur abat de gibier, plus il a de prestige aux yeux de ses confrères. Après nous avoir abattus, ils nous dépècent et nous vendent à des restaurants offrant des spécialités de chasse à leur menu. Comme si les hommes ne disposaient pas en surabondance de nourriture saine tels les légumes, les céréales et les fruits!

 

Certains chasseurs vont même jusqu’à aligner nos cadavres en longues rangées dans les travées des églises afin que leur butin soit béni par un prêtre. Mais de quel droit ? N’est-il pas écrit dans votre bible : « Tu ne tueras pas » ? Comment les prêtres qui cautionnent cela peuvent-ils encore prononcer le mot Dieu sans rougir ?

Chaque année, les chasseurs abattent près de des millions d’oiseaux : pigeons sauvages, grues, bécasses, canards sauvages, mouettes et oies.

 

Nous les canards vivons en famille la vie durant. Ce sont nos conjoints, nos enfants, nos parents que les chasseurs abattent.

Sur cette image, un chasseur ingénieux a attaché un canard par la patte pour mieux attirer une volée de canards sauvages en migration. Pensant trouver là une place riche en nourriture, les oiseaux se rapprochent. Le chasseur n’a plus qu’à tirer.

 

Beaucoup d’entre nous sont seulement blessés par les coups de fusil reçus. Soit nous mourons de nos blessures, soit nous conservons dans notre chair, le restant de notre vie, le plomb qui nous a atteint. On tire en moyenne 5 fois sur chaque canard !

Ceci n’est pas sans conséquences dangereuses pour l’environnement puisque ces gigantesques doses de plomb répandus dans la nature lui cause des dommages irréparables. C’est ainsi que bon nombre de cours d’eau sont pollués au plomb.

 

Nous les renards, nous sommes des animaux extrêmement intelligents et très sociables. Nous vivons en groupes et en familles notre vie durant. Notre père comme notre mère nous élèvent ensemble ; pour autant que les chasseurs les laissent en vie.

Pourtant, aucun autre animal n’est poursuivi aussi impitoyablement que nous. L’an dernier, ce ne sont pas moins de 600.000 des mes congénères qui sont morts, victimes des fusils ou des pièges des chasseurs. Il nous harcèlent sans relâche, l’année durant. Ils nous guettent à la sortie de nos terriers et y lâchent leurs chiens qui pénètrent ainsi dans nos lieux d’habitation. Ils s’attaquent à nos terriers à coups de pelles et de pioches pour en extraire nos enfants et les tuer à l’aide de gourdins - l’un après l’autre.

 

Les chasseurs nous tendent des pièges cruels. Une renarde qui avait eu la mauvaise idée de vouloir se saisir d’un appât avec sa patte a vu le piège se refermer sur elle. Comme elle était mère et que ses renardeaux l’attendaient dans le terrier et sachant que sans elle ils étaient voués à une mort certaine, elle se libéra en se coupant elle-même la patte à l’aide de ses crocs.

C’est parce que la chasse au renard n’est pas règlementé que d’innombrables renardeaux meurent affamés et assoiffés dans leurs terriers au cours des mois de mai et de juin. Les mères, bien qu’en phase d’allaitement de leurs petits, sont abattues sans pitié.

 

Les chasseurs veulent inculquer à la population la peur de notre espèce en affirmant que nous sommes un vecteur de diffusion de la rage. Les hommes ne savent-ils pas que c’est la chasse qui est la cause principale de l’expansion de la rage ? La traque ininterrompue dont nous sommes l’objet nous oblige à quitter nos territoires - et provoque l’expansion de la rage. Une expérience effectuée dans la forêt bavaroise en est la preuve. Celle-ci consistait à renoncer à la chasse au renard sur un certain périmètre de forêt. Il s’ensuivit la disparition de la rage dans ce secteur.

Tout chat qui s’éloigne de quelques centaines de mètres des zones d’habitation est en danger de mort, car il est alors permis aux chasseurs de l’abattre. En Allemagne, 350.000 chats et 40.000 chiens périssent chaque année à cause des chasseurs, abattus ou pris dans des pièges.

 

Les chasseurs déposent les chats abattus en des points précis de la forêt et s’en servent pour appâter les renards. Attirés par la charogne, ces derniers deviennent des cibles faciles. Interdisez aux chasseurs le droit de nous tuer, nous les chats et nos amis les chiens ! Les attaques des chasseurs doivent cesser ! Nous voulons vivre !!

L’homme ne se contente pas de martyriser les animaux, de les torturer, de les tuer et de les manger. Dans sa perversité grandissante, celui qui se considère comme « la couronne de la création », n’hésite pourtant pas à utiliser les animaux comme objets sexuels.

 

Pour quelle raison ce chasseur est-il couché avec un sanglier ???

Lors de festivités succédant à certaines parties de chasse, il n’est pas rare qu’on baisse son pantalon…

 

Les sévices sexuels commis par des hommes sur des animaux sont toujours plus répandus. Rien qu’en Allemagne, 500.000 animaux périssent chaque année à la suite de telles violences. Une étude montre que 8% des hommes et 3,6% des femmes de ce pays ont déjà eu des contacts sexuels avec des animaux, A la campagne, ces chiffres montent jusqu’à 15% !

On constate que la sodomie pratiquée sur des animaux est plus particulièrement répandue dans les régions et les pays fortement soumis à l’influence de la religion catholique.

 

Le grand public est rarement informé de ces crimes puisqu’en Europe, seule la France condamne de tels délits.

Dans un article de journal, on peut lire ceci : « Lyon, France. 6 mois de détention pour délit sexuel pratiqué sur un chien ».

 

Les hommes prétendent aimer les animaux et affirment que nous éprouverions du plaisir à subir cette forme de violence. Croyez-vous vraiment que nous puissions éprouver du plaisir à être traités comme des objets sexuels, à être blessés, mutilés, déchirés ? Ces crimes sont commis dans l’ombre et dans le silence, car nous les animaux, nous ne pouvons parler et porter plainte comme vous, les hommes…

Le sort des animaux n’intéresse pas l’homme. Dans une région du centre de l’Allemagne, comme le montre la reproduction de cet article de journal, une jument a été violée par un homme qui a utilisé un objet pour la blesser. Même si la blessure est aujourd’hui guérie, son propriétaire parle de trouble du comportement et de blessure intérieure irréparable. Le criminel n’a pas été retrouvé. L’enquête menée auprès de la population et des cloîtres environnant, dont les membres sont considérés comme personnes à risques, n’a pas abouti.

 

En tranches dans vos assiettes ou en objets sexuels dans nos enclos, nous les animaux sommes systématiquement les victimes de vos désirs. Pour combien de temps encore ??? “

Aujourd’hui 45 milliards d’animaux sont élevés et exterminés tous les ans.
 




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