Le déterrage
( ou vénerie sous terre )
Le déterrage, ou vénerie sous terre, est une pratique de chasse extrêmement cruelle.
Les déterreurs insèrent des chiens dans le terrier et bouchent les entrées. Les chiens doivent acculer l'animal au fond du terrier le temps que les déterreurs creusent un trou. Ensuite, les animaux sauvages (blaireau, renard, ragondin) seront « arrachés » de leur terrier avec des pinces en fer, puis généralement tués à la dague !
L’animal souffre énormément : Morsures par les chiens (et combats violents), éventuels coups de pelles et pioches, capture brutale avec la pince métallique et mise à mort douloureuse à la dague !
Les déterreurs créent même des championnats de déterrage !
Rien ne peut justifier une telle pratique, qui devrait être interdite !
Une capture lente et angoissante
Un déterrage dure souvent tout un après-midi, voire même toute une journée. Cela signifie que pendant plusieurs heures l’animal angoisse, bloqué dans son terrier. Pendant que les déterreurs creusent, l’animal doit être acculé durant plusieurs heures au fond de terrier par un chien. Il arrive souvent que des combats violents aient lieu. Parfois, plusieurs chiens mordent et chacun tire de son côté. L’animal finit par avoir les yeux exorbités de douleur, et ses entrailles lui sortent du ventre. Pour terminer le déterrage avec un maximum de cruauté, il est très fréquent que l’animal soit retiré de son terrier avec une pince métallique le saisissant au niveau du cou, du museau ou de la patte !
Témoignage
« Trois, quatre heures passent. C’est aux aboiements des chiens que les déterreurs devinent que l’animal traqué, harcelé, n’est plus qu’une loque. Alors, un de leurs larbins ouvre le terrier avec une pelle et saisit au bout d’une longue pince une pauvre petite chose rousse, déchiquetée, souillée de terre et de sang. Une renarde qui ose encore se cabrer, yeux exorbités par la douleur, avec sans doute, l’effroyable pensée de ses petits livrés à l’ennemi. On l’achève d’un coup de pistolet en même temps que sautent les bouchons de champagne. Quant aux renardeaux, tradition oblige, un bon coup de talon leur écrase la tête.» Paule Drouault.
Le renard, Que peut-on lui reprocher ?
-De commettre des dégâts aux cultures ?
En se nourrissant de plusieurs milliers de petits rongeurs par ans, le renard protège ainsi les cultures.
-De voler des poules ?
Les poulaillers lui étant accessible (car mal clôturés !) n’existent quasiment plus.
-D’avoir des impacts négatifs sur la faune sauvage ?
Au contraire, le renard leur est bénéfique car il s’attaque en priorité aux animaux faibles (malades, blessés, etc.) et permet ainsi de préserver la qualité de leur espèce. (Ce n’est d’ailleurs pas le cas des chasseurs qui tirent sur ce qu’ils trouvent, ou pire, qui recherchent le plus beau trophée, ce qui correspond donc au meilleur reproducteur !
-De transmettre la rage ?
Certainement pas, il est reconnu officiellement depuis 2001 que la rage vulpine n’existe plus en France !
-De proliférer ?
Il a été démontré scientifiquement que le renard possède un mécanisme d’autorégulation (les femelles n’ont pas toutes des petits chaque année). De plus, les prédateurs sauvages ne peuvent pas proliférer, car ils doivent nécessairement adapter leur densité en fonction des ressources du milieu : s’ils étaient trop nombreux, ils seraient contraints à mourir de faim due à une insuffisance de proies !
Mais alors, pourquoi le renard est classé « nuisible » ?
Tout simplement parce qu’il est un concurrent des chasseurs : cela leur déplait très fortement qu’il ose se nourrir d’un éventuel lapin ou d’une perdrix !!
Le blaireau, que peut-on lui reprocher ?
-De commettre des dégâts aux cultures ?
Les dommages aux cultures sont très minimes et souvent exagérés. Au contraire, les blaireaux aident les paysans en détruisant de nombreux vers blancs. De plus, la simple installation d’un fil à 15cm de hauteur empêche l’accès aux blaireaux. Les répulsifs se sont aussi montrés très efficaces.
-D’affaiblir les terrains avec ses terriers ?
On lui reproche aussi d’affaiblir les digues. Les terriers sont en général creusés en forêt, mais s’ils demeurent gênants, il suffit simplement de faire fuir leur propriétaire en déposant des tissus imbibés de répulsif non polluant, et de reboucher les trous. Il n’y a aucune nécessité de tuer l’animal. D’ailleurs, déterrer l’animal serait absurde : cela abîmerait bien plus la digue !
-De se nourrir d’œufs et d’oisillons ?
Des études montrent que la prédation sur les œufs et les oisillons est rare. De plus, les chasseurs auraient-ils oublié que c’est justement le rôle des prédateurs naturels ?
Espèce en déclin et protégée dans de nombreux pays
Le blaireau est une espèce très fragile. Ces effectifs sont en diminution. Il est ainsi protégé dans la plupart des autres pays : Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal...
Mais visiblement, cela n’a pas l’air d’inquiéter les chasseurs français, qui continuent à le détruire, à organiser des championnats de déterrage de blaireaux, et qui vont même jusqu'à demander son inscription dans la liste des animaux « nuisibles » !
Signez la pétition pour l'abolition du déterrage
source : Abolir le déterrage
Chasseur dit :
8 2016
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Vous prônez le bien être animal, mais n'avez aucune règle de savoir vivre et ne respecter pas les individus n'ayant pas la même opinion que la votre.
paucha dit :
26 2014
tout ce qui est dit sur cette page est complétement faux!!!!!
le déterrage n'est pas un acte cruel comme vous le dites et l'animal ne souffre pas du tout!!!
les pinces avec lesquelles les animaux sont attrapés sont conçus exprès pour sa donc ne font pas mal aux animaux!!!
si le renard est classé nuisible se n'est pas pour rien alors arrêter de critiquer le déterrage!!!