La chasse aux baleines & aux dauphins
La chasse aux baleines
Aujourd'hui, malgré l'entrée en vigueur d'un moratoire en 1986, deux pays, le Japon et la Norvège, persistent dans l'exploitation commerciale des baleines et tentent d'entraîner dans leur sillage d'anciens pays baleiniers comme l'Islande et la Corée.
Malgré les incessantes condamnations de la communauté internationale, des centaines de baleines sont ainsi massacrées chaque année et pour nombre d'entre elles en Antarctique, dans un sanctuaire baleinier ou la chasse est bannie. La survie des baleines est également remise en cause par d'autres activités humaines. Les baleines et les petits cétacés (dauphins, marsouins) sont victimes des engins de pêche : chaque année, 300.000 d'entre eux meurt accidentellement dans les filets de pêche.
En outre, leur santé est gravement altérée par les pollutions chimiques, à l'origine de cancers et de problèmes de reproduction chez les cétacés, mais également sonores (tests sismiques menés dans le cadre de la recherche d'hydrocarbures, cause de dommages irréversibles sur le système d'orientation des mammifères marins). Enfin, les activités humaines entraînent un réchauffement de la température des océans, cause de modifications profondes des écosystèmes en particulier dans la zone Antarctique dont dépendent d'importantes populations de baleines pour leur alimentation.
La chasse aux dauphins
Chaque hiver entre octobre et mars, des milliers de dauphins sont abattus et brutalement tués dans des petite villes autour du Japon. Les pêcheurs font résonner des tringles sous l’eau pour interférer avec les sonars des dauphins.
Désorientés et prisonniers des filets, les dauphins paniquent. Autrement, les pêcheurs blessent quelques dauphins captifs à coup de lance ou en les entaillant au couteau car les dauphins n’abandonnent jamais un membre de leur famille blessé...
Cette « pêche » ou plutôt ce massacre montre clairement le peu de respect que le gouvernement japonais a pour l’état des océans.
La viande est ensuite vendue au marché ou dans des restaurants bien que souvent faussement étiquetée comme viande de baleine. Certains animaux sont capturés et devront passer le reste de leur vie en captivité.